La magie blanche

La magie est une pratique fondée sur la croyance en l’existence d’êtres, de pouvoirs et de forces occultes et surnaturels, permettant d’agir sur le monde matériel par le biais de rituels spécifiques. Dans de nombreuses cultures, les moyens mis en œuvre par la magie en tant que science occulte s’opposent aux religions établies ainsi qu’à de nombreux raisonnements scientifiques. Les évolutions des connaissances scientifiques, qui donnent des explications aux phénomènes comme la foudre, les mouvements des planètes, ou les réactions chimiques, se sont progressivement opposées à la croyance en la magie. Quant aux couleurs de la magie, déjà saint Augustin distingue dans la magie une forme « plus détestable », la goétie (sorcellerie), et une forme « plus honorable », la théurgie. Depuis la fin du Moyen Âge, vers 1450, les savants posent la distinction entre deux sortes de pratiques, en fonction de leurs buts moraux : la magie noire (« nigromancie ») et la magie blanche (« mageia »). Auparavant, on voyait dans chaque magie du mal et du bien, mais avec le temps beaucoup de distinctions furent faites. Ainsi, la magie blanche, elle, concerne une utilisation de la magie à des fins altruistes, curatives ou préventives (« magie bleue »), avec des moyens presque toujours positifs, bénéfiques. Elle guérit, protège, exorcise, renforce, réconcilie… Elle invoque les « esprits bons », Dieu, et pas les mauvais. Dans la culture occidentale, la couleur blanche symbolise la pureté, l’innocence, la paix et la justice. Nous pourrons donc retenir ici que la magie blanche est une forme de magie qui est destinée à faire du bien.

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