L'enfer

Le concept de l’enfer est tellement mentionné chez les humains qu’il a finis par devenir réel d’une manière ou d’une autre. D’après Wikipédia, l’Enfer, du latin infernus (« qui est en dessous »), est, selon de nombreuses religions, un état de souffrance extrême — du corps ou de l’esprit humain après sa séparation du corps —, douleur expérimentée après la mort par ceux qui ont commis des crimes et des péchés dans leur vie terrestre.  La définition de l’enfer et ses caractéristiques sont variables d’une religion à l’autre et sont parfois sujettes à différentes interprétations au sein d’une même religion. Ainsi, selon le bouddhisme, l’enfer est avant tout un état d’esprit de l’individu soumis aux désirs et passions, tandis que l’enfer (ou les enfers) désigne aussi simplement le séjour des morts, ou d’une partie d’entre eux, pour d’autres. Cependant, toutes évoquent un endroit terrible, et selon certaines, qui réside sous terre. Les premières traces de l’Enfer sont mésopotamiennes (environ 2 000 ans av. J.-C.)1. Selon les Mésopotamiens, le monde est divisé en deux parties : l’« En Haut », dirigé par les dieux des vivants et l’« En Bas », dirigé par les dieux des morts. Entre les deux, le monde des vivants flotte sur l’Apsû, le lac d’eau douce. Pour les Sumériens et les Akkadiens, l’Enfer est l’« En Bas », le « Pays sans retour », le « Kur » (ou « Ki ») en sumérien, la « Terre » ou la « Montagne », l’« Arallû », le « Grand En bas », l’« Irkalla », la « Grande Cité » ou la « Grande Terre », le lieu où se retrouvent les morts. Les documents écrits rassemblant le plus d’informations sur les enfers mésopotamiens sont des récits comme l’Épopée de Gilgamesh, les différentes versions de la Descente d’Inanna aux Enfers (et les récits ou lamentations annexes) et le mythe de Nergal et Ereshkigal. Des informations précieuses sont également issues de la compilation de textes funéraires, de lamentations et de descriptions d’exorcismes visant à renvoyer les morts à leur place. Dans la mythologie grecque, les Enfers (au pluriel) sont le royaume des morts. C’est un lieu souterrain où règnent le dieu Hadès et sa femme Perséphone. Dans La République, son grand ouvrage de théorie politique, Platon expose le mythe d’Er. Ce mythe, tout en reprenant les croyances populaires sur l’après-vie, sert au philosophe à préciser celles-ci afin d’en faire un instrument du contrôle politique sur lequel puisse se fonder une cité. Il est le premier auteur à offrir une description fort concrète des punitions corporelles graduées qui attendent les méchants après la mort et à marquer la séparation géographique de l’enfer, du purgatoire et du paradis. D’apres OCCULT Word (https://occult-world.com), l’Enfer est une dimension construite à l’image d’une autre dimension appelée Paradis. L’enfer a été créé par Lucifer lorsqu’il a décidé de quitter le Paradis. L’enfer serait dirigé par un trio appelé le « Triumvira de l’enfer » composé d’un Roi (Lucifer), un prince (Belzebub) et un duc (Ashtarot).

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