Le corps mental

Le corps mental est l’un des corps subtils de l’âme qui se trouve au-dessus du corps physique, du corps éthérique, du corps astral, mais au-dessous du corps causal. Le corps mental fait partie du Septénaire (l’ensemble des 7 corps). Synonymes selon Pierre A. Riffard : « âme rationnelle » (chez Aristote), « âme d’entendement et de sentiment » (chez Rudolf Steiner), « intellect » (chez Max Heindel), « manas inférieurs » (théosophie), manomaya-kosha (en sanskrit, enveloppe faite de pensées et d’émotions, dans le Védânta), « soi fait de pensée » (dans l’hindouisme), deuxième composante du linga-sharîra (corps-signe). Les théosophes parlent du « corps mental » comme du « mental inférieur » et du « corps causal » comme du « mental supérieur ». Pour Arthur Powell, le manomaya-kosha, ou enveloppe faite de pensées et d’émotions, recueille et élabore, alors que le vijñâmaya-kosha, ou enveloppe fait d’intelligence, « corps mental supérieur », « Ego », ordonne et discerne. Le mental inférieur repose entièrement sur des images mentales construites par les sens, qu’il raisonne autour d’objets uniquement concrets et qu’il traite d’attributs différenciant un objet d’un autre. Certains phénomènes et expériences attestent, selon les ésotéristes, de l’existence d’un corps mental, distinct du cerveau, de la pensée. Les formes-pensées. Il se crée des pensées qui ont une existence autonome, par exemple les idées fixes, les obsessions, les mentalités. Les images du rêve. Selon les théosophistes (Helena Blavatsky, Charles Leadbeater) et les anthroposophes (Rudolf Steiner), les images oniriques proviennent du corps mental. Nous retiendrons que le corps mental est comme un ensemble organisé des pensées plus ou moins reconnues par l’âme.

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